2) Modélisation
Nous avons jusqu'à maintenant abordé la plupart des aspects d'une aurore polaire, cependant, nous n'avons fait qu'introduire la notion d'atténuation d'une aurore par l'eau.
Nous n'avons à échelle réelle aucun moyen de savoir si les couleurs d'une aurore dans la haute atmosphère sont les mêmes que celles distinguées par notre oeil.
Le principe d'une telle expérience consiste à faire traverser à différentes couleurs une quantité d'eau donnée, et à observer l'action de l'eau.
Mais quelle quantité d'eau utiliser pour que la modélisation corresponde à la réalité ?
Pour le savoir, il faut se placer dans un contexte précis et déterminer par le calcul une approximation de la quantité d'eau qui nous sépare d'une aurore polaire (
C'est aussi ce que nous avons fait. A l'aide d'un relevé météo, nous avons voyagé au Canada... à Bagotville...
Nous sommes au mois de février 2005. Il fait beau, et la température au sol est de 10°C.
Nous connaissons donc cette quantité d'eau. A l'aide d'un dispositif approprié, nous avons été capables de réaliser cette modélisation et d'en tirer une expérience.
a) Protocole
C'est ici que nous faisons l'inventaire du matériel et des contraintes de l'expérience.
b) Expérience
Dans cette partie, vous pourrez suivre, étapes par étapes, le déroulement de l'expérience, avec les différentes manipulations et réglages effectués.
c) Conclusion
Enfin, vous découvrirez les résultats de l'expérience (si elle fonctionne...) et les conclusions que l'on peut en tirer en ce qui concerne l'atténuation des rayons lumineux par l'eau. C'est ici que le rapprochement entre modèle et réalité est important car si le modèle fonctionne, les conclusions obtenues sont applicables dans la réalité.
Bagotville |
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